17 août 2006
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« Nous estimons que la période actuelle offre une opportunité extrêmement rare d'acheter les actions d'une entreprise qui reste très bien positionnée pour croître à un rythme substantiel (...) Nous sommes convaincus que les rumeurs négatives autour de l'entreprise sont fausses, non fondées sur des éléments concrets (...) Nous estimons que les cours actuels intègrent les pires craintes des investisseurs (...) Dans le passé, la discipline financière n'était pas la priorité essentielle de l'entreprise qui a dépensé ce qu'il fallait pour construire sa position sur le marché. Il apparaît aujourd'hui que cette discipline financière s'est singulièrement améliorée 1 ». Ce panégyrique intitulé « Still the best of the best », publié le 9 octobre 2001, fut l'édifiante contribution de la séculaire banque d'affaires Goldman Sachs à la gloire de la société Enron, deux mois avant sa chute. Arthur Andersen, un géant de l'expertise financière et de l'audit, ne trouva rien à rajouter : les chiffres, cachetés à la cire et authentifiés par ses sceaux, vibraient au diapason, non moins appétissants, qui invitaient la multitude à électriser ses placements. Las, il apparut bien vite que les comptes d'Arthur tenaient davantage des contes d'Andersen : informations spécieuses, bilans truqués, fondamentaux frelatés, cours de Bourse peccamineux. Le mensonge, jusqu'à la nausée.
Une semaine après cet éloge commence la fin. Le 16 octobre, Enron annonce une perte de 638 millions de dollars pour le troisième trimestre 2001 après un bénéfice de plus de 400 millions le trimestre précédent : en cause, une charge exceptionnelle de 500 millions de dollars concernant deux fonds offshore - Pirates des Caraïbes -
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(…) Caïmans, Montserrat, Antigua, Saint-Kitts, Grenadines, Bermudes, d’autres encore qu’on lasserait à toutes citer, voici ces terres sous le vent, entourées d’écueils et de bas-fonds, secouées par les trombes et les ouragans, jadis infestées par les flibustiers qui y recelaient ce qu’ils surprenaient du bien d’autrui. Plus au nord, Jersey, Guernesey, Man, ailleurs Malte, Gibraltar, Chypre, Macao ... L’ex-empire britannique ne manque pas de rejetons dont le sang ne saurait mentir, dans la liste des eldorados fiscaux, accoutumés comme la mère-patrie à ne se contraindre pour rien, convertis à la hourra-déréglementation : de telles poches non coopératives sévissent et prospèrent à grande échelle (…)
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- Boursonomics 21/02/2010 -
, LJM Cayman et LJM Co-Investment 2, gérés par Andrew Fastow, le directeur financier du groupe. Le lendemain, le Wall Street Journal divulgue l'enrichissement personnel du même Andrew Fastow, évalué à 30 millions de dollars. Le 22, la SEC, le tout-puissant gendarme de la bourse américaine lance une enquête. La suite n'est que descente aux enfers : le 2 décembre 2001, Enron, septième entreprise américaine, enfant chérie de Houston, qui avait su reconvertir ses pipe-lines, ses réseaux, ses centrales en un établissement financier pariant sur les prix de l’énergie, du bois ou de la bande passante des télécommunications, se déclare en faillite. Un géant s'est effondré : l’action chute vite de 90 à 1 dollar, 4.000 salariés sont aussitôt licenciés 3 ; tous perdent l’essentiel de leur capital retraite, assis sur des parts de l’entreprise. Cette machine à gagner, qui avait publié un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars en 2000, reposait sur une imposture : derrière ces chiffres mirifiques se cachaient des mensonges énormes, enfouis sous une cascade de 3.000 sociétés « déconsolidées » 4.
Une semaine après cet éloge commence la fin. Le 16 octobre, Enron annonce une perte de 638 millions de dollars pour le troisième trimestre 2001 après un bénéfice de plus de 400 millions le trimestre précédent : en cause, une charge exceptionnelle de 500 millions de dollars concernant deux fonds offshore - Pirates des Caraïbes -
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(…) Caïmans, Montserrat, Antigua, Saint-Kitts, Grenadines, Bermudes, d’autres encore qu’on lasserait à toutes citer, voici ces terres sous le vent, entourées d’écueils et de bas-fonds, secouées par les trombes et les ouragans, jadis infestées par les flibustiers qui y recelaient ce qu’ils surprenaient du bien d’autrui. Plus au nord, Jersey, Guernesey, Man, ailleurs Malte, Gibraltar, Chypre, Macao ... L’ex-empire britannique ne manque pas de rejetons dont le sang ne saurait mentir, dans la liste des eldorados fiscaux, accoutumés comme la mère-patrie à ne se contraindre pour rien, convertis à la hourra-déréglementation : de telles poches non coopératives sévissent et prospèrent à grande échelle (…)
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- Boursonomics 21/02/2010 -
, LJM Cayman et LJM Co-Investment 2, gérés par Andrew Fastow, le directeur financier du groupe. Le lendemain, le Wall Street Journal divulgue l'enrichissement personnel du même Andrew Fastow, évalué à 30 millions de dollars. Le 22, la SEC, le tout-puissant gendarme de la bourse américaine lance une enquête. La suite n'est que descente aux enfers : le 2 décembre 2001, Enron, septième entreprise américaine, enfant chérie de Houston, qui avait su reconvertir ses pipe-lines, ses réseaux, ses centrales en un établissement financier pariant sur les prix de l’énergie, du bois ou de la bande passante des télécommunications, se déclare en faillite. Un géant s'est effondré : l’action chute vite de 90 à 1 dollar, 4.000 salariés sont aussitôt licenciés 3 ; tous perdent l’essentiel de leur capital retraite, assis sur des parts de l’entreprise. Cette machine à gagner, qui avait publié un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars en 2000, reposait sur une imposture : derrière ces chiffres mirifiques se cachaient des mensonges énormes, enfouis sous une cascade de 3.000 sociétés « déconsolidées » 4.
Alors, les masques tombent : derrière ce porte-drapeau d'un capitalisme financier radieux, créateur de valeur actionnariale, chantre de l'e-Economie et primat des marchés dérivés, affleure un univers opaque de pratiques douteuses, parfois totalement malhonnêtes, sur fond de lobbying politique. Et finalement, ce que l'on avait pris pour une vision pénétrante des faits, une empathie fusionnelle avec les affaires de ce temps, se révèlera n'avoir été qu'une suite ininterrompue de manipulations scandaleuses et de complaisances coupables. Certains savaient, au plus vrai, et non des moindres : Arthur Andersen, le premier d’entre eux, qui gérait la comptabilité du groupe - et qui disparaîtra corps et biens 5, Citigroup, JP Morgan Chase, condamnées par la SEC à verser 255 millions de dollars à la suite d'un accord amiable 6, mais aussi, Merrill Lynch, Deutsche Bank, Barclays, … tous frappés de cécité ou d’amnésie. Quant à Goldman Sachs, on comprendra mieux son aveuglement en scrutant la fin du dithyrambe du 9 octobre : un alinéa en caractères minuscules révèle que la banque a participé à toutes les opérations financières d’Enron et de ses innombrables filiales : négociation de papier commercial, émissions de titres, missions de « corporate finance », etc. Ce qui revient à reconnaître que sa multitude d'analystes se trouvaient en situation de conflit d'intérêt potentiel. Quel spectacle !
L'éditorialiste du New York Times Paul Krugman, farouche opposant du corporate welfare, c’est-à-dire des liens entre le pouvoir et l’argent, qualifia l'affaire Enron de capitalisme d'initiés à l'américaine. « Le fiasco d'Enron n'est pas que l'histoire d'une simple faillite d'entreprise, mais bien celle de la faillite de tout un système. Et ce système a failli non pas parce qu'il est mal géré ou ankylosé, mais parce qu'il est corrompu 7 ». Le lobbying actif que Kenneth Lay, fondateur d’Enron en 1985, faisait mener à une centaine d’employés dans ses bureaux de Washington 8, fréquentant lui-même James Baker - directeur du cabinet de Ronald Reagan -, Georges Bush et Bill Clinton en personne, demeure le sport favori de la haute finance et de la grande industrie ; et les PDG de Goldman Sachs - Fat Cat Bankers -
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(...) L’intrication du clan financier et du pouvoir étasunien est une tradition vieille comme l’Amérique. Et nulle institution n’en fut plus, ni n’en reste toujours tant au centre que la banque d’affaires Goldman Sachs. Gelés après le désastre de 1929, ses liens fusionnels avec la Maison Blanche revinrent à l'avant-plan avec Robert Rubin, un ancien coprésident de cet établissement. Devenu secrétaire au Trésor sous Clinton de 1995 à 1999, il abrogea le Glass-Steagall Act ; Lawrence Summers, autre phare de Goldman Sachs hérita le maroquin, puis vint Henry Paulson, prince de ce même sang, qui socialisa par milliards les pertes du maelstrom financier. Et à l’entour, toute la famille (…)
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- Boursonomics 28/02/2010 -
ont semble-t-il pris le pli de gouverner le Trésor américain, après avoir inspiré utilement leurs clients. Assurément, la sagesse et le discernement d'hommes semblables, dignes légats du sacerdoce financier, ne pouvaient qu'ils ne dussent demeurer celés durablement aux yeux des plus grands. Ainsi, le 30 mai dernier, Henry Paulson, président de Goldman Sachs, était-il nommé Secrétaire d'Etat au Trésor par un Walker Bush rêvant de « rééditer » le coup de Bill Clinton, qui avait perché Robert Rubin dans ce nid d'aigle quelques années auparavant : Robert Rubin, un autre président de Goldman Sachs 9.
La haute finance éclairée est une sphère ouatée. Les affaires s’y règlent à la discrétion, dans une quinconce entortillée de relations personnelles, professionnelles, parfois de simple opportunisme, qui, au fil du temps, des ministères publics aux banques d'affaire, en passant par les cabinets d'avocats, et les dorures des palais internationaux, aura tissé un insondable réseau d’intérêts croisés et d'obligés réciproques. Tout ce monde se rend service, s'observe. Puis regarde ailleurs. La SEC par exemple, forte de 3.500 spécialistes chargés de surveiller les bonnes pratiques, ne vit rien venir. Et pour cause ! A l'époque, l'institution était dirigée par Harvey Pitt, un avocat de Wall Street, anciennement défenseur des intérêts des grandes compagnies contre précisément ... les poursuites de la SEC ! Dès son arrivée, en août 2001, celui-ci avait stérilisé l'interdiction que son prédécesseur avait faite aux sociétés d'audit de commercer avec les sociétés qu'elles auditaient : en sorte que six mois avant la faillite, la SEC ne se pencha plus sur le cas d'Enron et d'Arthur Andersen. Quelques mois après, la faillite de WorldCom - Bancanalystes -
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(…) Jack Grubman était du clan des analystes financiers les plus en vue de l'e-Economie. Stratège télécoms dans une filiale du banquosaure Citigroup, pour qui l’on détricota le Glass-Steagall Act, il se signala par ses conseils sur WorldCom : le 6 janvier 2000, tandis que la valeur cotait 47,87 dollars, il recommanda d'acheter le titre, et refit le même appel à la cantonade quatorze fois durant les mois suivants malgré la chute du titre, et encore le 11 avril 2002 alors que la valeur ne cotait plus que 4,64 dollars. Quinze jours après, le cours hoqueta sous les 4 dollars, et l'intéressé dut capituler non sans s'être déclaré neutre sur sa chère pépite ! WorldCom tira sa révérence le 21 juillet 2002(…)
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- Boursonomics 23/02/2007 -
, lui fut tout aussi invisible : hé quoi, les dirigeants de ces compagnies magnifiques, admiré(e)s de tous, n'avaient-ils pas dépêché au feu leurs meilleurs esthètes de la « comptabilité créative » pour mettre à quia les limiers les plus fins ? Un génie en cache toujours un autre.
L'éditorialiste du New York Times Paul Krugman, farouche opposant du corporate welfare, c’est-à-dire des liens entre le pouvoir et l’argent, qualifia l'affaire Enron de capitalisme d'initiés à l'américaine. « Le fiasco d'Enron n'est pas que l'histoire d'une simple faillite d'entreprise, mais bien celle de la faillite de tout un système. Et ce système a failli non pas parce qu'il est mal géré ou ankylosé, mais parce qu'il est corrompu 7 ». Le lobbying actif que Kenneth Lay, fondateur d’Enron en 1985, faisait mener à une centaine d’employés dans ses bureaux de Washington 8, fréquentant lui-même James Baker - directeur du cabinet de Ronald Reagan -, Georges Bush et Bill Clinton en personne, demeure le sport favori de la haute finance et de la grande industrie ; et les PDG de Goldman Sachs - Fat Cat Bankers -
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(...) L’intrication du clan financier et du pouvoir étasunien est une tradition vieille comme l’Amérique. Et nulle institution n’en fut plus, ni n’en reste toujours tant au centre que la banque d’affaires Goldman Sachs. Gelés après le désastre de 1929, ses liens fusionnels avec la Maison Blanche revinrent à l'avant-plan avec Robert Rubin, un ancien coprésident de cet établissement. Devenu secrétaire au Trésor sous Clinton de 1995 à 1999, il abrogea le Glass-Steagall Act ; Lawrence Summers, autre phare de Goldman Sachs hérita le maroquin, puis vint Henry Paulson, prince de ce même sang, qui socialisa par milliards les pertes du maelstrom financier. Et à l’entour, toute la famille (…)
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- Boursonomics 28/02/2010 -
ont semble-t-il pris le pli de gouverner le Trésor américain, après avoir inspiré utilement leurs clients. Assurément, la sagesse et le discernement d'hommes semblables, dignes légats du sacerdoce financier, ne pouvaient qu'ils ne dussent demeurer celés durablement aux yeux des plus grands. Ainsi, le 30 mai dernier, Henry Paulson, président de Goldman Sachs, était-il nommé Secrétaire d'Etat au Trésor par un Walker Bush rêvant de « rééditer » le coup de Bill Clinton, qui avait perché Robert Rubin dans ce nid d'aigle quelques années auparavant : Robert Rubin, un autre président de Goldman Sachs 9.
La haute finance éclairée est une sphère ouatée. Les affaires s’y règlent à la discrétion, dans une quinconce entortillée de relations personnelles, professionnelles, parfois de simple opportunisme, qui, au fil du temps, des ministères publics aux banques d'affaire, en passant par les cabinets d'avocats, et les dorures des palais internationaux, aura tissé un insondable réseau d’intérêts croisés et d'obligés réciproques. Tout ce monde se rend service, s'observe. Puis regarde ailleurs. La SEC par exemple, forte de 3.500 spécialistes chargés de surveiller les bonnes pratiques, ne vit rien venir. Et pour cause ! A l'époque, l'institution était dirigée par Harvey Pitt, un avocat de Wall Street, anciennement défenseur des intérêts des grandes compagnies contre précisément ... les poursuites de la SEC ! Dès son arrivée, en août 2001, celui-ci avait stérilisé l'interdiction que son prédécesseur avait faite aux sociétés d'audit de commercer avec les sociétés qu'elles auditaient : en sorte que six mois avant la faillite, la SEC ne se pencha plus sur le cas d'Enron et d'Arthur Andersen. Quelques mois après, la faillite de WorldCom - Bancanalystes -
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(…) Jack Grubman était du clan des analystes financiers les plus en vue de l'e-Economie. Stratège télécoms dans une filiale du banquosaure Citigroup, pour qui l’on détricota le Glass-Steagall Act, il se signala par ses conseils sur WorldCom : le 6 janvier 2000, tandis que la valeur cotait 47,87 dollars, il recommanda d'acheter le titre, et refit le même appel à la cantonade quatorze fois durant les mois suivants malgré la chute du titre, et encore le 11 avril 2002 alors que la valeur ne cotait plus que 4,64 dollars. Quinze jours après, le cours hoqueta sous les 4 dollars, et l'intéressé dut capituler non sans s'être déclaré neutre sur sa chère pépite ! WorldCom tira sa révérence le 21 juillet 2002(…)
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- Boursonomics 23/02/2007 -
, lui fut tout aussi invisible : hé quoi, les dirigeants de ces compagnies magnifiques, admiré(e)s de tous, n'avaient-ils pas dépêché au feu leurs meilleurs esthètes de la « comptabilité créative » pour mettre à quia les limiers les plus fins ? Un génie en cache toujours un autre.
Jeffrey Skilling, PDG d’Enron, soutenait en avril 2001, que ses services énergétiques étaient une « activité très rentable » alors qu’elle perdait 230 millions de dollars. Le monde financier, myope et suiviste, ne trouva rien à y redire. Dans son bimensuel de septembre 2001, tiré à 111.000 exemplaires, le Nouvel Economiste glorifia « six belles américaines qui [allaient] faire parler d'elles », sous-titrant « Enron roule pleins gaz sur le Net » 10. Certains se contentent de répéter ce qu'ils entendent dire. Et d'autres les croient.
(1) François Roche (2003) - « Le bal des initiés »
(2) Michel Aglietta (2004) - « Dérives du capitalisme financier »
« Les banques américaines Citigroup et JPMorgan Chase vont enfin clore l'affaire Enron. Elles vont s'acquitter d'un total de 255 millions de dollars d'amende dans le cadre d'un règlement à l'amiable avec la commission américaine des opérations de Bourse, la SEC, qui les accusait d'avoir aidé le groupe énergétique Enron à frauder. Mis en faillite le 2 décembre 2001, quelques semaines seulement après la mise au jour de manipulations comptables de grande envergure, le groupe texan était alors la plus importante banqueroute de l'histoire économique américaine. Il a cependant été depuis dépassé par celle de l'opérateur téléphonique WorldCom, en juillet 2002 »
(3) La Tribune de l'Economie, le 04/12/2001
(4) La Tribune de l'Economie, le 18/07/2002
(5) Arthur Andersen, 85000 salariés, CA de 9,3 milliards de dollars pour l'exercice, clos le 31/08/2001
(6) Les Echos, le 29/07/2003 - « JP Morgan et Citigroup s'acquittent de 255 millions de dollars d’amende »
« Les banques américaines Citigroup et JPMorgan Chase vont enfin clore l'affaire Enron. Elles vont s'acquitter d'un total de 255 millions de dollars d'amende dans le cadre d'un règlement à l'amiable avec la commission américaine des opérations de Bourse,la SEC, qui les accusait d'avoir aidé le groupe énergétique Enron à frauder. Mis en faillite le 2 décembre 2001, quelques semaines seulement après la mise au jour de manipulations comptables de grande envergure, le groupe texan était alors la plus importante banqueroute de l'histoire économique américaine. Il a cependant été depuis dépassé par celle de l'opérateur téléphonique WorldCom, en juillet 2002 »
(7) New York Times, le 18/01/2002, Paul Krugman - « A system corrupted »
(8) Le Monde, le 07/02/2006 « Kenneth Lay, un messie de l’énergie qui cultivait avec soin ses réseaux politiques »
(9) Challenges, du 08 au 14/06/2006